Un des piliers de la philosophie de Spinoza est que l’Homme est totalement dans le flou et dans l’illusion totale d’être libre alors qu’en réalité il est dans une relation causale. On pourrait se demander pourquoi on existe ? Pourquoi il y a de la gravité sur Terre ? Les poissons ont-ils conscience de l’eau ?
Descartes à établit la diffraction. Il a déterminé les causes et est ensuite arrivé dans le concept. Le principe de base de Spinoza est donc que l’être humain doit avoir une vision adéquate des corps. Or, pour cela, il faut d’abord connaître les causes. La seule limite est la notion de bien et de mal.
Le bien et le mal n’existent pas dans la nature : c’est typiquement humain. Le concept de vie est également humain, car il y a la vie et l’existence. Donner un sens au mouvement vital ne signifie pas que l’humain est la seule personne qui est en recherche de sens de sa vie. Les animaux le seraient tout autant. Le décès d’un membre d’un couple de pigeons pourrait rompre la relation. Il n’en est rien : le mâle reste à côté de sa femelle défunte. Les animaux ont donc également accès au sens de la vie. Ceci est un petit accès à la nature-naturée. Il n’y aurait pas uniquement l’influence de la raison, mais aussi celle de l’intuition.
L’exemple de la Terre qui est plate est typiquement celui qui montre qu’on croit ce qu’on trouve convainquant, même si c’est pertinemment faux. C’est rassurant, et rechercher et remettre en question des certitudes est inconfortable pour l’être humain. La remise en question peut ensuite concerner tout le choix existentiel, ce qui est très dangereux.
Cette thématique est traitée par les cours de logiques, sur la plateforme de cours de l’EFPP.
