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L’éthique de la psychanalyse

Lacan introduit la jouissance comme étant un objet perdu à tout jamais en raison de l’acquisition du langage chez l’enfant. L’objet n’est donc pas à trouver, mais à retrouver. Autour de la jouissance graviterait ainsi des signifiants : ce qui constitue le principe de plaisir. Or, elle représenterait aussi bien la place de la mère, que l’objet interdit de l’inceste.

La pulsion de mort s’articulerait quant à elle comme une sublimation à visée créationniste. Freud la définit à partir du néant, mais avec une signification. Cette notion du “rien” sera pour Lacan, le champ central du désir, à défaut d’être celui de la pulsion. Il appelle cela le “champ innommable du désir radical”. Une certitude réside : le désir connaît une fonction en lien étroit avec la notion de la mort.

L’éthique de la psychanalyse porte ainsi au-delà du principe de plaisir, du bien et du bonheur génital. Bien qu’elle soit incomplète, la représentation de l’individu dans le signifiant ouvre sur de la subjectivité et donc au désir. Le désir correspond ainsi au parent de l’instinct de mort et du destin.

Lacan résume cela par ces propos : “reconnaissez dans la métaphore du retour à l’unanimité dont Freud affecte tout corps vivant, cette marge au-delà de la vie que le langage assure à l’être du fait qu’il parle”.

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