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De la pulsion de mort au désir de mort

Dans ses écrits, Lacan n’aborde pas directement la pulsion. Ce dernier laisse totalement de côté l’aspect biologique de la pulsion. Il soutient à maintes reprises que les principes de plaisir et de réalité sont indépendants, leur seul point commun n’étant autre que l’intermédiaire moïque.

Autres différences entre Lacan et Freud :

1) Le principe de constance est propre à Freud alors que Lacan parle d’homéostasie. Le destin donne accès à la symbolique.

2) Lacan insiste plus sur le manque à être du désir que le faisait Freud. De fait, le désir aurait un répondant innommable. Or, tout individu cherche à nommer ce désir.

Lacan pense également que le désir permet de conceptualiser. Il prend l’exemple d’une personne affamée, qui ne rêve pas seulement d’un morceau de pain, mais au contraire d’un festin où la nourriture est proposée en abondance. Le sujet ne cherche donc pas à reconnaître son objet de désir, mais plutôt à le nommer. Il poursuit que cet ordre symbolique est présent dès la naissance, et qu’au-delà du plaisir recherché, il y aura des sentiments malheureux tels que celui de la malédiction. Le principe de plaisir déboucherait ainsi sur une mort au sein même de la vie. La réalisation du sujet étant conjointe à la parole, l’au-delà du principe de plaisir serait enfin associé à la mort au-delà de la parole.

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