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Psychoéducation sur la dépression

L’imagerie fonctionnelle et la pharmacologie ont permis de déterminer que certaines zones du cerveau présentent un déficit de neuromédiateurs dans les synapses de leurs neurones. Pour mémoire les neuromédiateurs sont des molécules qui sont libérées dans une synapse connectant deux neurones et ces dernières permettent la transmission du message nerveux vers un neurone qui reçoit l’information.

Les neuromédiateurs concernés par la dépression sont :

     

      • La sérotonine qui a pour fonction d’équilibrer le sommeil, l’appétit et l’humeur.

      • La dopamine, responsable de la régulation de l’humeur et de la motivation.

      • La noradrénaline qui gère l’attention et le sommeil.

    Un dérèglement de la production avec un déficit et des anomalies de la capture des trois  neurotransmetteurs majeurs sont à l’origine du développement de l’épisode dépressif. Cela explique en partie l’efficacité des traitements antidépresseurs qui vont augmenter le taux de sérotonine et parfois de noradrénaline dans la synapse.

    Les zones impliquées dans de tels déficits de neuromédiateurs et ou de perturbation de leurs activités ou de leur volume anatomique sont :

       

        • Le cortex orbitofrontal qui intervient dans le traitement de l’émotion, les modifications comportementales et la prise de décision.

        • Le cortex cingulaire antérieur qui joue un rôle dans l’attention, la motivation et le système de récompense chez l’animal.

        • Le cortex préfrontal médial qui joue un rôle dans la tristesse et l’auto-dévalorisation de soi.

        • Le cortex préfrontal dorso latéral gauche impliqué dans la mémoire de travail.

        • Le précunéus (gyrus de la face interne du lobe pariétal) associé aux ruminations.

      Par ailleurs, au cours de la dépression il a aussi été observé une diminution du volume de l’hippocampe (sollicité dans la mémoire en général) et du cortex préfrontal. Cette atrophie pourrait être due à une perte neuronale et à un taux de naissance de nouveaux neurones (neurogénèse) faible par chute d’un facteur de croissance, le BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor).

      Les formations certifiantes de l’EFPP mettent à disposition des stagiaires un ensemble de ressources, afin de les distinguer et de se faire sa propre idée sur les diverses pathologies analysées.

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