La société est depuis longtemps scindée en institutions. Un grand groupe se divise en sous-groupes de différentes tailles, ce qui lui permet de conserver une certaine stabilité. Quelles qu’elles soient, les dynamiques qui forment ces catégories restent presque exclusivement guidées par l’inconscient collectif. L’objectif étant de conserver une homéostasie sociale, la horde primitive serait à l’origine du groupe. Interagissant à travers un univers symbolique, ce dernier serait régi par deux interdits principaux : tuer le patriarche et avoir des relations incestueuses. L’association de plusieurs individus laisserait également transparaître un sentiment de toute-puissance. En l’occurrence, c’est la recherche inconsciente de nombreuses psychopathologies. Le confrontation avec d’autres individus et rituels culturels permettrait dès lors à la thérapie de groupe de révéler de nombreux bénéfices.
Le groupe est l’illusion du Moi idéal : il met momentanément de côté le Surmoi. Pour que le sentiment archaïque de toute-puissance perdure, une organisation est néanmoins indispensable. La vie collective étant gouvernée par de nombreuses notions issues de l’approche psychanalytique, telles que la résonance inter-fantasmatique, les fantasmes originaires oraux de castration et de séduction ou les fondamentaux du complexe d’œdipe, elle permettrait à la thérapie de groupe d’être applicable à la psychanalyse.
Vivre en groupe a une utilité puisque l’être humain est un être social. Son objectif inconscient est de résoudre les conflits psychiques, tout en contribuant à rétablir l’équilibre d’autrui. Il s’agit par exemple de diminuer l’angoisse de morcellement, de persécution, de vide ou encore l’angoisse dépressive. Ces dernières sont principalement orales et font écho au stade oral. Le groupe social serait donc indirectement lié à l’oralité et aux problématiques alimentaires.
L’inconscient collectif étant une notion majeure en psychanalyse, il serait intéressant de l’associée à l’approche hypnothérapeutique pour comprendre l’origine du trouble du patient. L’EFPP met dès lors à disposition de ses stagiaires, des formations complémentaires : hypnose, psychopraticien et psychanalyste.
