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Parentalité et liberté affective

Tout petit, le bébé est un être vulnérable. On va devoir lui mettre un cadre, mais cela ne signifie pas que le père doit se fâcher, le cadre et les limites peuvent être instaurés différemment. La mère, le père, la société, la PMI, les aides sociales, les amis sont des figures qui interagissent avec le nouveau-né : la mère donne la vie, et le père ouvre sur le destin. Le père ne doit pas gronder, mais apporter et tourner l’enfant vers le futur, tout en donnant les notions de respect envers la mère. 

De 6 à 10 ans, l’enfant doit aller vers l’autonomie, et le lien doit être maintenu grâce à l’accompagnement des parents : conditionnement bienveillant. De la naissance, et ce jusqu’aux 25 ans, l’enfant pourra avoir besoin de se rapprocher de lieux de rencontres parentales, d’une médiation familiale, et d’une psychothérapie ciblée (comprendre l’enjeu de la mère et du père). Il existe des cas de petits garçons qui entrent en anorexie mentale dès 9 ans. Il y a des enjeux qui sont parfois différents d’un profil à un autre : ils peuvent connaître des fusion paternelles plutôt que maternelles. 

Il faut suivre son enfant pour l’élever, mais il faut aussi être capable de relâcher le lien pour ne pas le diriger, et lui laisser la possibilité d’exprimer sa propre personnalité. Un enfant est réellement « fini » et autonome lorsqu’il est en mesure de se mettre en couple, et de gérer sa vie sur tous les plans (25 ans en moyenne). Une parentalité bien accompagnée peut de ce fait préparer une transmission dans la liberté affective. 

Ce sujet a été abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Paris. La rediffusion sera disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement ». Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.