Internet est un réseau informatique de grande envergure accessible au public. En quoi cette nouveauté virtuelle peut-elle être à l’origine de pathologie contemporaines ?
Internet est un réseau informatique de grande envergure accessible au public. Nouvelle Alexandrie virtuelle ou véritable bibliothèque multimédia intergénérationnelle et internationale (voire spatiale si on considère que la station spatiale internationale a accès à internet sans compter la future base lunaire ou martienne), son développement est un des facteurs les plus significatifs dans les progrès humains récents car elle permet un partage rapide et accessible de l’information entre utilisateurs.
Le partage rapide de connaissances et d’activités de recherche scientifiques contribue considérablement à accélérer les procédures de découvertes, d’innovations et d’inventions. Internet joue également un rôle de premier plan dans la pédagogie, qu’elle soit académique ou purement pratique pour répondre à un questionnement personnel ou domestique (forum, tutoriel).
Internet est aussi une source infinie d’inspiration artistique où tout un chacun peut pleinement trouver des références (graphiques, musicales), exprimer ses qualités créatives aussi originales, mystérieuses, obscures et étranges qu’elles soient, et partager ses œuvres ouvertement en dehors de tout statut ou popularité. Cela permet à chacun d’apprécier librement l’art en fonction de ses préférences sans dépendre d’un filtre médiatique (les radios et chaines de télévision d’autrefois imposaient un programme télévisuel ou un style musical de manière arbitraire en fonction de la politique de l’entreprise, de lobbying, de l’influence de décideurs, des musées ou des galeries d’art qui exposent en fonction des choix des commissaires).
L’addiction aux sites Internet, aux réseaux sociaux et aux jeux vidéo en ligne est définie comme un type de comportement englobant un besoin dysfonctionnel d’utilisation d’Internet pour des périodes de temps excessives et non régulées s’accompagnant de troubles fonctionnels et psychosociaux significatifs qui ne sont pas expliqués par tout autre pathologie (Kuss & Ponte, 2019).
Ces activités concernent les téléphones portables, les réseaux sociaux, l’ordinateur pour la programmation, le hacking, les chats, les jeux en ligne, les forums, les blogs, et les jeux vidéo sur console. Cette addiction est technologique car elle implique des interactions Homme-Machine. Il est à noter que l’addiction aux sites Internet pornographiques est aussi intitulée cyber-addiction sexuelle dans la littérature.
L’essor des pathologies liées à Internet est grandissant : il est indispensable d’être capable de les appréhender pour aider un panel plus importants de patients. La formation de psychopraticien de l’EFPP aborde ces thématiques, ainsi que tous les troubles régulièrement associés aux addictions.
