Sélectionner une page
Accueil 9 Psychopraticien 9 Les complexes d’infériorité et de virilité

Les complexes d’infériorité et de virilité

L’identification paternelle de la fille grâce au pénis introjecté se fonde sur cette première identification sadique réalisée par l’énurésie.

Dans ses plus anciens fantasmes masturbatoires, elle s’identifiait tour à tour à chacun de ses parents. Sa position féminine lui fait redouter le  »mauvais » pénis paternel qu’elle a intériorisé. Cette crainte renforce son identification au père, en déclenchant le mécanisme de défense qui consiste à s’identifier à l’objet de son angoisse.

La possession imaginaire du pénis dérobé au père suscite un sentiment de toute-puissance qui redouble sa foi dans le pouvoir magiquement destructeur de ses excréments.

Sa haine et son sadisme envers la mère s’en trouvent accrus et elle se sert, dans ses fantasmes, du pénis paternel pour la détruire, tout en se vengeant de son père frustrateur et en se défendant contre l’angoisse, à la fois par son sentiment de toute-puissance et aussi par le pouvoir qu’elle exerce sur l’un et l’autre de ses parents.

Le complexe d’infériorité est une opinion qu’on a de soi-même et dans ce cas l’estime de soi est mauvaise. Le complexe d’infériorité qui est développé dans l’enfance peut s’exprimer dès l’adolescence de façon mnésique. A l’inverse du narcissisme, le complexe d’infériorité se caractérise par un manque de confiance en soi.

Les sujets atteints de complexe d’infériorité ressentent une vraie souffrance psychologique. Ils peuvent se focaliser sur une partie de leur personnalité ou de leur corps qu’ils considèrent comme un défaut. Cela rejaillit sur leur état psychique pouvant entrainer un repli sur soi, des angoisses ou même une dépression sévère.

Pour l’entourage, cohabiter avec une personne souffrant d’un complexe d’infériorité n’est pas facile car celle-ci n’est pas forcément d’humeur joyeuse et voit toujours le mauvais côté des choses.

La formation certifiante en TCC, dispensée en e-learning à la E-Faculté de Psychologie et de Psychanalyse (EFPP) basée à Aix-en-Provence, vous enseigne les techniques qui aideront vos patients à supporter leur complexe.