L’utérus est un muscle situé entre le rectum et la vessie, lui-même divisé en deux parties : le corps en haut et le col en bas. Le corps communique avec les trompes alors que le vagin est accolé au col de l’utérus. Les ovaires sont les gonades féminines. Ils sont le siège de la production des ovules et hormones spécifiquement féminines : l’œstradiol et la progestérone.
La vulve est entourée du périnée, et elle inclut le clitoris, les lèvres, le vestibule et les glandes vestibulaires. Le clitoris ayant de grandes ressemblances avec le pénis masculin, il se modifie sous l’action de l’excitation sexuelle, comme le sont les corps caverneux. Le gland du clitoris est très fortement innervé, d’où son importance dans le plaisir sexuel.
Le vagin, tube composé de fibres musculaires, est situé entre la vessie et l’urètre à l’avant et le rectum et le canal en arrière. Le périnée est alors un groupe de muscles en forme de losange, qui entoure l’urètre, le vagin et l’anus. Cette zone amorti les pressions abdominales, d’où l’importance de contracter le périnée lors d’une activité physique nécessitant les abdominaux. Plus la fréquence de contractions périnéales est importante, meilleure sera la tonicité ressentie par le partenaire. En revanche, un périnée hypotonique ou hypertonique pourra poser problème lors de la pénétration, que l’acte soit sexuel ou simplement volontaire et mécanisme (mise en place d’un tampon). Ce muscle est à la fois commandé volontairement et par réflexe.
Événement purement subjectif, l’orgasme féminin est suivi de modifications physiologiques menant à un plaisir, sentiment de bien-être et par là-même, à une satisfaction. Peuvent s’en suivre une perte ou une conscience altérée, accompagnée de muscles involontaires du pelvis et du vagin. Le pic de la réponse sexuelle serait dès lors généré par une décharge explosive de tensions musculaires.
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de sexothérapie.