L’état d’angoisse apparaît comme un état primaire. Il est absent ou contourné chez l’être génital, alors qu’il sera omniprésent chez le névrosé et le psychotique. Il est suscité par les composantes agressives des stades prégénitaux, mais également par le moment de la naissance. Cette étape traumatisante est le prototype physiologique d’un état affectif caractérisé par l’angoisse. Elle est indispensable pour réactiver la pulsion de vie du nouveau-né.
Le Moi idéal, régi par le principe de plaisir et le Ca, prend fin dès le début du stade du miroir. L’enfant conscientise qu’il va désormais devoir prendre en compte sa mère en tant qu’être à part entière, mais également son environnement. Le narcissisme primaire cède peu à peu la place au principe de réalité, laissant à son tour apparaître les prémices d’une angoisse infantile.
Le principe de réalité comprend le préconscient et le conscient. Les topiques qui composent le principe de réalité sont des intermédiaires entre le monde extérieur et l’inconscient. L’inconscient englobe quant à lui la totalité du Ca, ce qui le rend dépendant du principe de base.
Pour limiter l’impact des traumatismes sur le psychisme, chaque information est traitée par des aires de censure, telles que le pare-excitation. Ce dernier ayant des exigences variables entre les différentes pathologies, il se forme grâce à l’acceptabilité, ou non, des informations réelles qu’il rencontre. La réalité laisse ainsi des traces mnésiques, et permet à l’individu d’avoir accès aux représentations mentales et au jugement. Toute nouvelle perception du réel enrichit donc ces composantes et contribue au développement de tout être humain.
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
