Le cannabidiol ou CBD est l’un des 104 cannabinoïdes présents dans la plante de cannabis et de chanvre. Contrairement au THC, il n’entraine pas d’effet psychoactif. Pris sous forme de bonbon, de capsule ou d’huile, en quoi cette substance aurait-elle un effet apaisant et sédatif ?
La dépendance physique apparait quand la diminution, la privation ou le sevrage de la drogue en question provoque un déséquilibre du fonctionnement de l’organisme se traduisant par des symptômes physiques de type « sudation », « tremblement », « tachycardie » et « nausée », et qui traduisent un état de manque.
La dépendance psychique apparait quand la diminution, la privation ou le sevrage de la drogue en question provoque des signes psychiques comme une sensation de malaise, de l’angoisse voire un épisode dépressif. Lors de sevrage, le patient peut mettre un certain temps à s’adapter à sa nouvelle vie sans consommation du produit addictif. Cet arrêt bouleverse ses habitudes, laisse un vide et un mal être que la consommation de la drogue permettait justement de combler ou de supprimer. En l’absence de prise en charge et de soutien, cette dépendance peut donc parfois entrainer une rechute.
Le cannabis entraine une :
– Dépendance psychique moyenne à forte selon les individus.
– Dépendance physique faible.
Le cannabis est une plante dont la forme pour la consommation se présente sous trois modalités :
– L’herbe (la marijuana) qui se fume ou se cuisine en space-cake.
– Le haschich, hasch ou shit qui est une résine produite en plaquette sombre, et qui peut se fumer ou se cuisiner en space-cake.
– L’huile prise sous forme de goutte avec pipette.
Le cannabis contient de nombreuses substances dont les plus connues par le grand public sont le delta 9 tétrahydrocannabinol ou THC et le Cannabidiol ou CBD. Le THC est principalement responsable des effets psychoactifs.
N’étant soumis à aucun cadre légal, il est en vente libre en Europe à ce jour et sa commercialisation permet l’émergence d’une industrie naissante. Avec le retour de la médecine psychédélique (utilisation de drogues pour traiter des patients) dans les publications scientifiques, on peut remarquer que plusieurs études attestent de l’effet thérapeutique du CBD pour l’anxiété, les phobies sociales ou l’insomnie et même pour décrocher de la marijuana (Shannon, 2015).
Bien souvent, le traitement se fait sous forme de microdosage : la prise régulière de CBD est administrée en petite quantité. Selon les études, cela peut varier de 25mg à 600mg par jour.
L’émergence de l’utilisation de ces composés, autrefois illégale, implique que tout praticien de la psychothérapie soit averti des effets du cannabis, et de ces dangers sur la santé humaine. Cette plante peut être à l’origine des addictions et d’une dépendance parfois importante. Le suivi psychothérapeutique est donc majeur dans le traiter de ce type de trouble. La formation de psychopraticien, peut, au même titre que celle en hypnose, aider à la prise en charge thérapeutique des patients addicts.
