Dans le cadre de la formation de psychopraticien, la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse aborde le premier objet d’amour de l’enfant : la mère dont la place est primordiale.
Qu’en est-il de la place du père ? L’absence du père est-elle problématique pour le développement psychique de l’enfant ?
Des questions récurrentes sur la fonction du père sont posées dans un contexte culturel où la structure familiale traditionnelle laisse de plus en plus place à un modèle familial monoparental et homoparental avec l’essor de la procréation médicalement assistée.
Monsieur Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et membre du comité scientifique de l’EFPP e-learning, affirme que « plus le père est présent dès les premiers jours durant la naissance, plus la femme est sécurisée car son compagnon est prêt d’elle et plus l’enfant trouve autour de lui ce qu’il faut pour se développer… ».
La condition de père a toujours changé selon les cultures. Dans notre culture occidentale, le père est celui qui est le géniteur alors que dans d’autres cultures, il s’agit du frère de la mère ou la grand-mère qui joue ce rôle. La figure paternelle peut être une autre femme.
Si le père n’existe pas, ce qui compte est la représentation du père faite par la mère et l’existence de deux figures d’attachement rapprochés, associés et différenciés.
