Quand il s’agit d’une maladie mentale déclarée, le psychiatre dit que la véritable perte est celle de son Moi, et on dit qu’il ne sert à rien de gagner l’univers si l’on vient à perdre son âme. Le vide causé par cette perte peut être la source de la mélancolie par exemple.
On a jamais tant parlé ou écrit au sujet du vide, du néant. Si on ne veut pas y perdre son psychisme, il faut d’abord savoir qu’on en a un. L’ignorer équivaut à le perdre. Il faut se rappeler de l’anathème jeté par l’Église Catholique sur Sigmund Freud puis de son changement radical d’opinion qu’elle manifesta en formulant un encouragement à se faire une idée de la question.
En 1956, un évêque catholique du Kansas a publié un travail dans lequel il dit en substance que la sainteté doit être revue et que les saints ne sont que des malades. Il en va de même des héros de guerre, qui bien souvent sont des malades mentaux.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.