Dans le premier modèle, l’identification est considérée comme l’expression première d’un lien affectif à une autre personne, on parle alors d’identification primaire.
On décrit cette modalité identificatoire dans le cadre du complexe d’œdipe : l’identification caractérise le lien à un des deux parents, le père pour le garçon et la mère pour la fille, le lien à l’autre parent correspondant à un investissement objectal selon le type par étayage. Ces deux liens s’articulent pour former le complexe d’œdipe normal. Le garçon s’identifie au père pour prendre sa place au regard de la mère.
L’identification primaire, préalable à tout choix d’objet, peut donc se convertir en un processus semblable à ce qui est décrit dans l’identification hystérique. L’identification y est d’emblée ambivalente et s’oriente à la fois vers l’expression de la tendresse et vers le désir de l’éviction.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.