Le Surmoi est l’instance qui juge, interdit, et qui finalement nous empêche parfois de passer à l’acte. En revanche, l’Idéal du Moi est constitué des objectifs personnels, idéalisés, et de préférence valorisants. Sauf que l’Idéal du Moi est un mirage inatteignable et que pour pouvoir avoir une chance de l’atteindre, il faut passer à l’acte.
Donc, d’un côté nous avons le Surmoi qui freine le passage à l’acte, et de l’autre côté l’Idéal du Moi qui nous pousse, ce qui provoque des conflits intrapsychiques. Ce passage est vital, indispensable mais également source de névrose. C’est aussi une façon, imposée à l’enfant, de quitter son narcissisme primaire.
Donc, Surmoi et Idéal du Moi sont des substituts narcissiques imposés à l’enfant : le narcissisme primaire et Moi Idéal sont substitués par le Surmoi et l’Idéal du Moi. Cette substitution se fait par le biais de trois mécanismes de défense : l’idéalisation, le refoulement et la sublimation.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.