Dans la dimension propre à l’expérience psychotique, les évacuations des proto-pensées, sous forme d’éléments Bêta incapables de faire lien, se produisent en un conglomérat désigné »écran bêta ». Cet univers de contenus qui n’ont pas trouvé de contenant est le résultat d’un désastre, d’une castration.
Il entoure des indésirables, des mauvais objets de l’espèce non-sein, qui sont alors expulsés sous forme d’éléments bêta. Il investit le sujet comme »lieu où l’objet doit être » aussi bien dans le domaine du non-existant traversé par la pensée psychotique : sous l’espèce d’une »terreur sans nom ».
Ce monde sans forme livre le sujet à l’hallucination, à la tendance à agir et à employer la pensée concrète, exacerbée par le fonctionnement déréglé de l’identification projective. L’appareil mental du psychotique fonctionne comme un muscle tétanisé qui décharge continuellement des éléments bêta.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.