Les pulsions de mort n’arrivent en limite de conscience que dans l’orgasme. La vague est au maximum de la pulsion de vie pour rencontrer chez l’autre, soi-même. C’est purement narcissique.
Pour rencontrer chez l’autre soi-même entièrement, toute les pulsions vont vers lui, dans le don à l’autre quel que soit le sexe. La manifestation du désir est allée dans son expression à ses limites extrêmes, à tel point qu’elle retombe. La conséquence en est la jouissance.
Jacques Lacan dit : « C’est quand je suis vraiment plus rien que je suis vraiment un homme ».
Mais pour n’être plus rien dans un accomplissement total, avant il faut avoir été au début du désir. Les pulsions de mort sont différemment vécues chez l’homme et chez la femme, du fait de leur schéma corporel en jeu dans le coït. C’est grâce à ces deux pulsions de mort de deux individus qu’un autre va naître.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.