Interrogeons la souffrance psychique, plus précisément celle dont l’expression est spécifiquement référée à un autre, entendue en termes d’objet d’amour. L’omniprésence de l’autre dans le discours comme cause de la souffrance dévoile une manière de souffrir proche d’une rhétorique passionnelle inconsciente. A cet endroit on peut interroger le lien entre le sujet et l’objet de sa passion sous l’angle de l’ambivalence.
Dans la passion, l’ambivalence trouve-t-elle à s’exprimer envers l’objet ou tout au moins sur une part de l’objet clivé et façon Mélanie Klein, ou au contraire la passion signe-t-elle l’impossibilité de toute ambivalence envers l’objet ?
Il faut rappeler l’utilité du clivage de la phase orale. Il s’agit d’un mécanisme de défense conforme au mode opératoire habituel dans le monde du vivant, à savoir l’introjection couplée à la projection.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.