La pré-maturation libidinale de l’enfant ne saurait suffire à expliquer le secret du sexe. Il se charge obligatoirement d’un sens : celui de la différence des générations qu’en retour elle soutient.
Jusqu’ici il a été tracé la limite extérieure de la différence du sexe. Il faut constater maintenant que celui-ci ne peut se concevoir sans l’articulation précise de cette différence extérieure avec une différence intérieure, celle des sexes. Les deux sont liées. En même temps qu’il y a localisation génitale, une différenciation sexuelle est parallèlement engagée, alors que les besoins relatifs aux pulsions d’autoconservation resteront les mêmes et connus comme tels pour l’homme et pour la femme.
Le lieu signifiant de cette différence est le phallus, dans une double problématique qui intéresse les deux sexes. C’est d’abord la croyance de l’enfant en leur unicité : le passage du masculin au féminin étant imaginé possible par les fantasmes de la castration.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.