L’anorexie mentale est un trouble alimentaire qui s’exprime différemment des autres par une restriction envers la nourriture. Quelles sont les causes psychanalytiques de ce type de pathologie ?
L’anorexie mentale est un rejet complet de la vie qui est régi par trois thématiques : le besoin, le contrôle et l’apparence. Chronologiquement, le traumatisme intervient en premier. Qu’il soit réel ou illusoire, une cicatrice dans le psychisme est créée : c’est le trauma. Cette blessure narcissique génère ensuite une agressivité envers l’objet maternel. Or, pour pallier ce ressenti intolérable, l’enfant met en place les prémices d’un Surmoi. Puis, apparaît le clivage.
Ce mécanisme de défense a pour objectif de séparer le bon du mauvais sein et indirectement la bonne de la mauvaise mère. En l’occurrence, l’individu est capable de retourner l’agressivité initialement envers sa mère contre lui-même. C’est à ce moment que la fixation opère et marque à vie son développement libidinal. Il devient alors le mauvais objet du fait de l’intégration du mauvais sein. Recherchant inconsciemment à éliminer cet objet toxique, il aura tendance à s’autodétruire par des comportements pathologiques. Cette étape du développement libidinal oral est commune à toutes les personnes qui déclenchent un trouble des conduites alimentaires lors des stades génitaux.
Tout être humain vit régulièrement des conflits intrapsychiques. La difficulté réside dans la compréhension de leur cause. À cet égard, l’approche somatique est un outil essentiel. De fait, les troubles somatoformes sont la traduction du contenu latent psychodynamique sur le corps physique, qui doivent être pris au sérieux par les professionnels de santé pour comprendre les difficultés du patient. Une fois ces troubles relevés, ils peuvent alors être traités grâce à diverses approches : systémique ou comportemental et cognitif. Par conséquent, la somatisation est un processus psychologique inconscient à considérer avec attention pour traiter l’anorexie.
Névrose contemporaine, plus fréquente en occident et dans les pays développés, l’anorexie mentale témoigne de difficultés psychiques. Ce trouble mental peut être analysé sous l’angle psychanalytique. Cela permet de remonter à l’origine du TCA pour ensuite le comprendre et le dépasser avec l’aide de divers professionnels de santé. Ces praticiens doivent pour autant être formés et spécialisés aux pathologies alimentaires. Les formations proposées par l’EFPP, disponibles à distance et en présentiel pour certaines, permettent d’acquérir des compétences spécifiques à ces problématiques. Parmi elles, vous retrouverez les formations de psychopraticien, d’hypnose, de psychanalyste et de TCC.
