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Diverses attitudes du Moi face à l’angoisse

L’importance, chez tout un chacun, est de discerner ce qui se passe au cours du processus de refoulement, dans le Moi et dans le Ca. Le Moi, par le signal de l’angoisse, met en marche l’automatisme entre le plaisir et le déplaisir. La maman angoissée va forcément transmettre tout cela à son enfant, car c’est significatif d’un environnement dangereux.

L’angoisse de base est renforcée par cette nouvelle angoisse. Elle se rapporte à l’état et fait abstraction de l’objet, contrairement à la peur, où l’attention se trouve précisément concentrée sur l’objet. La peur est un facteur qui peut atténuer l’angoisse. Le sujet trouve dans la peur le moyen de transformer son angoisse et d’en identifier la cause, à tel point que souvent, le sujet angoissé, peut provoquer pour lui-même une forte source de peur. La maman qui met en danger son enfant, ou qui lui invente des maladies pour se créer une source de peur et atténuer son angoisse : c’est une chose relativement courante.

Les conduites à risques et les sports extrêmes peuvent être considérés comme tel. C’est le cas des phobies : on transfert notre angoisse sur un objet. L’angoisse est utile pour servir de signal d’alerte et pour préparer le corps à un danger éventuel en créant un état de vigilance (en multipliant les capacités motrices d’une personne). Un niveau d’angoisse trop élevé diminue en revanche les capacités motrices : c’est l’angoisse pathologique.


Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.