Les pulsions partielles font partie de la pulsion de vie (autoconservation et sexuelles), qui à un moment donné, détermine un comportement spécifique par étayage. Ce dernier est en lien avec les différents stades du développement libidinal.
Avant 7 ans :
Au cours du stade oral, la pulsion de vie fait entrer le bébé en contact avec sa mère ; la primauté est donc axée sur l’oralité. Lors du stade anal, la pulsion fait entrer l’enfant dans un conflit avec la mère, puis avec le père, par domination des parents. Lors du complexe d’œdipe, l’enfant entre dans une relation sexuelle inconsciente avec le parent de sexe opposé : il le désire et entre en rivalité avec le parent de même sexe. Comment s’expriment les pulsions partielles une fois que le complexe d’œdipe s’achève ?
Après 7 ans :
Au cours de la période de latence, les pulsions sexuelles du garçon sont en sommeil. A contrario, celles de la fillette peuvent durer jusqu’à l’apparition des premières règles. Enfin, à la puberté, l’adolescent entre en contact avec d’autres individus, extérieurs à la famille. C’est comme un second complexe d’œdipe. En cas de complexe d’œdipe inversé, il n’y a pas forcément une homosexualité, alors qu’à l’inverse, toute personne homosexuelle a connu un complexe d’œdipe inversé. Le passage de la puberté et l’âge adulte s’effectue enfin grâce à la génitalité.
Les pulsions partielles appartiennent donc principalement à la petite enfance. Pour autant, si un adulte présente encore ce type de pulsion, il sera dans la pathologie. Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.