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Le Surmoi et la formation des relations objectales

La projection des phantasmes hostiles sur les objets n’est qu’une des dimensions, du reste essentielle, selon laquelle s’opère la liaison de l’enfant au monde extérieur. Dans le même temps, il ne cesse d’introjecter les objets réels dont les traits bienveillants tendent à apaiser les craintes phantasmatiques qui l’écrasent.

La mise en action simultanée de ces deux mécanismes conditionne l’évolution des relations objectales et permet une adaptation progressive à la réalité. Si le phantasme pèse de tout son poids dans la perception infantile des choses, les expériences réelles, pénibles ou agréables, empiètent elle aussi sur le monde phantasmatique, soit dans le sens d’une atténuation de l’angoisse, soit au contraire dans le sens d’un renforcement des craintes persécutives.

On peut donc dire avec Paula Heimann que : « tout progrès psychique est dû à l’introjection croissante de l’entourage de l’enfant ».

Les fonctions d’introjection et de projection sont aussi formatrices du Moi.

La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera le Surmoi et la formation des relations objectales.