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Le phantasme : un élément étranger du langage

Nous ne pouvons certes nous passer de mots pour en exprimer le contenu et le rendre intelligible, mais ce faisant nous introduisons dans le phantasme un élément qui lui est étranger.

Comme le souligne bien Joan Rivière : «  quand nous parlons de  »phantasmes » chez des bébés ou chez de tout petits enfants, nous ne voulons pas dire une mise en scène ou une dramatisation cohérente, et naturellement encore moins des représentations plastiques ou verbales. Nous présumons que l’enfant sent comme s’il était en train de réaliser l’action désirée, et que ce sentiment affectif est accompagné d’une excitation correspondante dans certains organes, par exemple la bouche ou la musculature ».

D’une telle expérience vécue, les mots peuvent être les signes, mais non la matière. Ce problème est essentiel car il répond à une objection capitale et encore actuelle.

Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.