Pour des raisons connues, la plupart des cas de paranoïa se soustraient à l’investigation analytique. Cependant nous avons pu tirer de l’étude intensive de deux paranoïaques quelque chose de nouveau.
Le premier cas concernait un, homme dans le jeune âge, avec une paranoïa de jalousie arrivée à sa pleine formation, dont l’objet était une femme irréprochablement fidèle. Une période tumultueuse pendant laquelle le délire l’avait dominé sans interruption était déjà derrière lui.
Lorsqu’il est venu en analyse, il ne produisait plus que des accès bien séparés qui persistaient sur plusieurs jours, et chose intéressante, cela survenait régulièrement le lendemain d’un acte sexuel par ailleurs satisfaisant pour les deux parties. On peut donc en conclure que chaque fois que la libido hétérosexuelle avait été assouvie, la composante homosexuelle co-stimulée arrivait à s’exprimer par contrainte dans l’accès de jalousie.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera la paranoïa.