Le transfert sera la dynamique de la cure. Le transfert sera présenté, envisagé inconsciemment avant l’arrivé en analyse. Pendant la cure il sera désactivé et restera à la manière de trace mnésique préconsciente.
Dans les premiers mois de la cure, il se peut qu’il y ait dépendance au transfert, donc au travail analytique. Une sorte de symptomatique, de syndrome de l’analyse qui réunirait tous les symptômes mis en évidence dans le cadre analytique.
Le contre transfert mis en place par l’analyste sera verbalisé, réduisant cette dépendance en la transformant et en la faisant évoluer en indépendance de l’être. Le sevrage analytique induit par ce contre transfert réalisera en partie l’individuation recherchée.
L’analyse implique souvent le caractère oral de l’individu. L’oralité fait partie des différentes régressions successives que va entraîner l’analyse. La reviviscence de souffrances traumatiques passées est anachronique par rapport au vécu de l’analysant.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera la cure analytique.
