Chez Sigmund Freud, la sublimation est le processus par lequel la libido est canalisée vers des activités non sexuelles comme la création artistique ou intellectuelle. Elle est donc une manière de donner suite à ses pulsions par un passage à l’acte acceptable, sachant que l’activité sublimatoire est très valorisée par la société, et donc c’est le seul passage à l’acte qui reste actif sans s’épuiser.
Cependant, attention ! Il doit toujours être valorisé socialement. En effet un passage à l’acte par une sublimation non valorisée sera un échec engendrant la culpabilité.
Chez Jacques Lacan, les choses sont différentes. Premièrement la sublimation n’est jamais complète. Qui n’a jamais connu d’infirmière sadique.
Deuxièmement, la sublimation n’est pas aussi sublimatoire que cela. Cette idée revient à chercher le lien entre sublimation et perversion. Pour Lacan, les deux sont très proches dans la mesure où, dans les deux cas, il y a une transgression du principe de plaisir.
Troisièmement, la pulsion n’est pas qu’instinctive. Elle s’insère aussi dans les registres imaginaires et symboliques.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera la sublimation.
