Sélectionner une page
Accueil 9 Psychanalyse 9 Psychopathologie des névroses : le refoulement

Psychopathologie des névroses : le refoulement

Les souhaits oedipiens, amour, haine, désir pour les parents, sont refoulés dans l’inconscient comme étant inacceptables pour le Moi. La crainte de la castration est le moteur de ce conflit. Tout ce passe comme si l’enfant craignait, à cause de ses désirs amoureux et agressifs, une atteinte du corps propre, crainte initiée par la confrontation à la différence des sexes.

Les interdits, le conflit entre désirs et interdits, l’angoisse de castration entrainent une situation de déplaisir insupportable. Pour réduire cette tension psychique, cette angoisse, ce déplaisir, l’enfant utilise un moyen commode : le refoulement, c’est-à-dire rejeter ce qui s’affronte sur le plan psychique.

Les représentations sont repoussées dans l’inconscient et les affects, sentiments, émotions, sont déplacés, transformés voire transformés en manifestations somatiques. Or si le refoulement a bien un effet pacifiant, il comporte aussi un effet conservateur.  Comme le refoulement ne règle pas le conflit, la libido reste fixée à la phase de développement infantile, à certains modes de satisfaction et à certains objets pré-œdipiens.

La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera le refoulement chez le névrosé.