Pour Donald Meltzer, le recours à l’identification projective massive va se reproduire par la suite lors de chaque expérience de séparation habituelle au cours de la cure, et plus tard, sera réveillé par toute interruption imprévue dans la continuité analytique.
Le cours de l’analyse va donc être longtemps dominé par ce dynamisme, jusqu’à ce que les angoisses qui le sous-tendent puissent être élaborées, bien que cette élaboration ne cesse jamais complètement.
Donald Meltzer s’appuie sur les idées développées par Herbert Rosenfeld et souligne que l’usage massif de l’identification projective contre l’angoisse de séparation a pour conséquence que la partie angoissée du self s’unit violemment à un objet de sorte que l’analysant paraisse ne pas être angoissé et les interprétations restent sans effet tant que l’identification projective n’est pas renversée.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.
