Les études et recherches ont toutes un but thérapeutique et financier (laboratoires et médicaments).
Il convient de distinguer l’appareil reproducteur et le sexe féminin. Il existe encore actuellement une grande méconnaissance, ce qui est très souvent à l’origine du dysfonctionnement sexuel.
Le vaginisme, contraction involontaire du vagin, en est un exemple typique. Les femmes vaginiques ne connaissent généralement pas leur anatomie. Le début de la consultation peut être orienté vers le dessin de l’appareil reproducteur, ce qui peut s’avérer difficile et ce qui est révélateur d’un éventuel malaise.
L’appareil reproducteur est composé de l’utérus, des trompes de Fallope et des ovaires. Ces derniers vont fabriquer les hormones ; leur rôle est donc endocrine. Les gamètes masculins étant les spermatozoïdes, les ovaires (gonades féminines) fabriquent les gamètes féminins, à savoir, les ovules. Les follicules matures expulsent ainsi les ovules, lors de l’ovulation. Cette fabrication s’arrête progressivement dès la préménopause, et ce jusqu’à la ménopause.
Le sexe féminin est constitué de la vulve, elle-même constituée d’une région située au niveau du périnée, et qui va inclure au niveau du pubis : les grandes lèvres, les petites lèvres, le clitoris, le vestibule (qui est l’entrée du vagin), et les glandes de Bartollin.
Le clitoris est une structure complexe qui présente de fortes analogies avec le pénis masculin. La partie visible est très innervée (rôle dans le plaisir sexuel) et la partie invisible est l’équivalent du corps caverneux et spongieux chez les hommes. Le vagin est quant à lui un tube fibro-musculaire. La partie supérieure du vagin étant ballonisée (arrondie), cette zone peut avoir un effet sur la pathologie vaginique. En quoi la vaginisme trouve t-il une explication dans l’anatomie féminine ?
Cette thématique est traitée par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de sexothérapie.
