La définition de la santé sexuelle a permis aux institutions de se restructurer et de prévenir les risques vers une amélioration de la santé sexuelle (au cœur de la mission du pôle de santé sexuelle). En écho à la notion des droits sexuels, l’OMS informe ainsi qu’il est important d’avoir une approche positive. Cette dernière s’articule autour du principe de plaisir et du respect de l’autre, sans prise de risque. En explorant l’intérêt de la sexologie, nous voyons comment elle contribue à cette approche.
La sexologie est une science :
Actuellement la sexologie est au cœur d’un vaste programme national. En constante évolution depuis ces dernières années, elle est désormais une discipline scientifique. L’enseignement de cette discipline nécessite un certain degré d’harmonisation. L’intérêt de la sexologie est majeur. L’intérêt de la sexologie est primordial pour bien comprendre ses enjeux. On ne peut pas faire n’importe quoi, et avoir un bagage personnel et une connaissance suffisante pour recevoir des patients, et aborder des sujets avec des interlocuteurs. C’est une discipline qui est en mouvance permanente, et elle va bénéficier des apports imaginaires et de l’évolution de la société. L’intérêt de la sexologie réside également dans la prévention des violences, un sujet en constante augmentation. Aucune formation de sexologue n’est imposée par l’État français pour avoir le droit de pratiquer. Seuls les médecins doivent justifier d’un DIU. L’absence de législation inquiète les patients, qui se voient rassurés lorsqu’ils ont à faire à une personne, un thérapeute formé.
La consultation en sexologie :
L’intérêt de la sexologie se renforce par la considération de la communauté scientifique. Une consultation en sexologie est très intime, le thérapeute doit donc être quelqu’un de confiance. Qu’il s’agisse du secret professionnel comme de la confiance. Le risque en sexologie est de prendre en charge un patient en fonction de sa propre expérience et de ses propres émotions. Cela s’acquiert et s’apprend, ce n’est pas inné. Le pilier le plus important est ainsi de restructurer des notions erronées. Le second pilier est le “care” et le troisième pilier est le “cure”. Le bagage théorique permet de créer l’alliance thérapeutique. Cette dernière est indispensable à la prise en charge, car elle révèle une relation de confiance entre le thérapeute et le patient. La confiance doit de ce fait être mutuelle, sans quoi, la thérapie n’évoluerait pas positivement.
Lors d’une consultation, il est fréquent d’observer une sous estimation de l’intérêt de la sexologie. Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de sexothérapie.