La génitalité est un processus qui renferme deux significations. Contrairement à la sexualité globale liée à l’adolescence (Marty, 2009), la génitalité peut se caractériser par la recherche constante d’un but à atteindre, potentiellement utopique. Ce devoir traitera cette
seconde définition, associée à l’aspect psychique d’un être, plutôt qu’à son physique.
La quête de la génitalité vise à aboutir à un psychisme idéal. C’est une manière de maintenir un équilibre psychique. L’idéal du Moi est propre à chacun, tandis que la génitalité est un idéal définit de façon arbitraire comme étant le modèle à suivre. La définition universelle de ce processus permet de ne pas transgresser d’un idéal à la névrose pathologique. En effet, un sujet peut avoir pour objectif de donner à autrui, sans attendre un quelconque retour, simplement de bon cœur. Toutefois, lorsque ce modèle tend vers les extrêmes, ce même individu peut donner à outrance.
La recherche est indiscutablement liée au bénéfice secondaire que le don lui procure. Cette pratique révèle toutefois une conduite pathologique. Le génital n’est par ailleurs pas concerné par ces extrêmes, ses comportements étant constamment mesurés. La génitalité est synonyme de calme, de force tranquille, de jouissance et de bonheur. Les actes, les comportements, ainsi que les pensées, sont modérés. Pour lui, le bonheur ne réside pas uniquement dans la réussite intellectuelle, physique ou matérielle, mais dans l’accomplissement d’un bien-être intérieur et de son équilibre psychique.
L’être humain, dès sa naissance, connaît des fixations à différents stades du développement libidinal. Une fixation fait appel à la libido, ou énergie vitale, et implique que cette dernière s’attarde à un stade du développement psychosexuel de l’enfant. Rappelons que les stades sont chronologiquement oraux, anaux, et phalliques. L’environnement pourrait même entraîner des répercussions sur la période prénatale, lorsque l’enfant est encore un fœtus. Régression et fixation sont très liées. Les différents retards, voire arrêts de la libido, prédisposent indéniablement à des régressions futures.
Qu’en est-il du retard ou de l’arrêt de la libido ? Cette thématique sera abordée par l’EFPP.
