Le trouble de l’adaptation peut également être associé à d’autres types de troubles infantiles. Les parents, bien qu’ils fassent de leur mieux, ne sont pas à l’abri d’erreurs, qui peuvent avoir un impact significatif sur leurs enfants. Il arrive dans de rares cas que les parents soient négligents : ceci est déjà apparenté à de la maltraitance.
Le trouble réactionnel de l’attachement survient quant à lui en réaction à quelque chose, en l’occurrence cela peut concerner un traumatisme ou un facteur de stress. Le trouble est inhibé quand l’enfant ne cherche pas à explorer son environnement, ce profilé est également appelé “attachement non confiant-ambivalent”. L’enfant est désinhibé si l’attachement est “non confiant-évitant” : il considérerait alors tout le monde sur un pied d’égalité et serait familier avec n’importe qui.
Qu’en est-il du syndrome d’aliénation parentale ?
Le parent qui exprime le syndrome d’aliénation parental est en général le parent qui a été quitté. Sa souffrance implique qu’il devienne pervers. Dans le couple, ce dernier va essayer d’éloigner le conjoint de sa propre famille. Le fonctionnement pervers peut tout autant toucher les deux parents, voire leur relation à l’enfant, car ils vont l’utiliser et maintenir leur interdépendance. Ceci empêchera l’enfant de s’autonomiser.
Le pervers a tendance à se victimiser en tentant de se renarcissiser. L’enfant va alors penser comme le parent pervers, du fait de sa manipulation. Le syndrome d’aliénation parentale intervient quand l’enfant rejette son parent sans avoir de réelles raisons. Cela place l’enfant dans un conflit de loyauté. Au départ il aime le parent pervers et manipulateur, en prenant son parti : il ne se sent pas autorisé à avoir un avis positif de l’autre parent.
Le SAP interdit alors d’exister et de penser par soi-même. S’observent ainsi des plaintes d’attouchement sexuel, qui peuvent être légitimes ou de simples souvenirs fabriqués par le parent aliénant. Or, ceci relève du pénal. L’enfant va avoir un traumatisme du souvenir sexuel parfois sans en avoir eu recours. Il n’y a néanmoins pas de SAP si les parents ne sont pas séparés. Ils doivent l’être et agir pour que l’enfant rejette un des deux parents.
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
