Le stade du non tient quant à lui son appellation du fait de l’apparition du mot NON. Il s’effectue tout d’abord avec un mouvement de la tête : c’ est le premier mouvement sémantique du bébé.
Les théories de Freud et Spitz sont complémentaires. Lacan termina les travaux de Freud et voulut aller plus loin. Il part du principe que l’inconscient fonctionne comme un langage en répondant aux lois de la linguistique. Pour lui, l’inconscient se parle à lui-même mais il ne sait pas écrire, c’est pour cela que les mots que vont choisir les patients doivent être pris dans le sens propre ou dans le sens homonyme. Par exemple, on peut assimiler la mer à la mère, par homonymie. Lacan a fait des séminaires pour parler, et non pour écrire ce que dit l’inconscient. Ce qu’on lit est un discours pris en note par des chercheurs qui ont suivi les séminaires, mais ce n’est pas une transcription de l’inconscient. Le public ne comprenaient pas ce que Lacan voulait dire : il a répondu à cela que ce n’était pas important. En effet, ce n’est pas ce qu’il veut dire qui doit être pris en compte et analysé, mais ce que les autres comprennent.
Lacan a ensuite abordé le stade du miroir entre le stade oral et le stade anal, entre 6 mois et 18 mois. C’est la période durant laquelle l’enfant prend conscience qu’il a une existence propre et qu’il est face à son reflet. A cette théorie s’ajoute une seconde théorie : celle du Nom du père, qui vient faire la différenciation au sein de la relation entre la mère et l’enfant.
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
