L’enfant a besoin d’explorer son environnement. L’enfant insécure sera un bébé qui ne se soucie pas de la présence de sa figure d’attachement. Dans ce cas, le bébé va traiter de la même manière la figure d’attache et un étranger. L’attachement insécure ambivalent montre un bébé en insécurité physique quand il n’est pas avec sa figure d’attachement. Quand on observe des attachements sécures ou insécures, on comprend qu’il y a une problématique avec la figure d’attachement, donc le bébé aurait subi une grande angoisse et un traumatisme vis-à-vis du monde extérieur : le bébé a connu une grande décharge d’adrénaline dans le ventre de la maman.
Si l’enfant est insécurisé, on va demander à la mère comment s’est passé sa grossesse. L’attachement évitant ne se fait pas entre l’enfant et la figure d’attachement. Cette dernière doit donner envie à l’enfant d’explorer le monde sans angoisse. Un enfant qui a les deux comportements de fusion maternelle et d’exploration du monde environnant montre une certaine confiance et peu d’angoisse.
L’entourage de l’enfant doit se décentrer de l’altérité pour comprendre ce qu’il ressent. Le développement cognitif va apporter des habiletés sociales à l’enfant. La période charnière de 5 ans permet à l’enfant d’accéder à l’altérité, car avant cette phase, il est centré sur son unique principe de plaisir, sans prendre en compte autrui. Sur le plan affectif et libidinal, c’est la période de l’œdipe. Cela va développer son Surmoi, et au sortir de l’œdipe, il consacrera moins de place sur ce qui se passe sur le plan familial : il va projeter ses enjeux sur ses amis. Ensuite, durant la période de latence, le développement se passe en grande partie par projection sur le plan social.
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.
