L’EFPP aborde l’étude du rêve. Les rêves suivants ont été retranscrits d’après les originaux (sans correction).
– Pierre 33 ans :
Benjamin d’une fratrie, deux frères et sœurs, l’aîné est trisomique.
Sa mère enceinte à 41 ans son père a 28 ans (13 ans plus jeune)
À 12 ans Pierre perd son grand-père paternel. Il fait aussi la connaissance de la fille de sa mère. Sa mère ne donne aucun renseignement sur son passé : béance de sa mère
Son rêve :
Je me je me retrouver à Ille-sur-Tet dans une ambiance professionnelle. J’étais dans un bâtiment immense, je me souviens d’un vaste hall (verrières ?) Et d’un grand escalier, typique des bâtiments publics 19e 20e. Il me semble qu’il s’agissait d’un musée. Un moment, je descendais ses escaliers ai croisé des étudiantes (je pense qu’elles montaient au centre de documentation). Bref, dans ce cadre, je me souviens qu’il s’agissait de mon dernier jour de travail. Dans cette immensité, je me sentais seul, dans un petit bureau. Je me souviens davantage de sentiments, que de fait. Ainsi, j’ai regardé des livres sur une étagère. J’étais au bord des larmes, mais je luttais contre la tristesse. Et j’espérais aussi, j’attendais, car je ne croyais pas qu’il puisse s’agir de mon dernier jour de travail. J’attendais quelque chose, un appel. Et à un moment cet espoir s’est nourri d’un fait, d’une image, où je voyais Hugo dans le bureau de la secrétaire du maire, avec elle. Ils m’appelaient par téléphone pour me dire que j’allais recevoir un appel ; de patienter. Alors, j’ai attendu cet appel espéré, vraiment. Je m’apprêtais à partir et je pensais aux clés que je déposai dans une boîte ou une armoire. J’ignorais que mes collègues seraient tristes, à leur retour de mon absence, de mon départ, incarné dans ce jeu de clés, j’imaginais, j’espérais.
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