L’EFPP vous offre une analyse sur l’étude des rêves.
Le rêve a été un des révélateurs de l’inconscient historique freudien et est resté une partie non négligeable du matériel thérapeutique analytique. Ce dernier est sans doute, au passage, en voie de régression dans la mesure où la symbolique qui l’alimente s’est appauvrie avec la culture de l’image et de l’objet irremplaçable, qui est le nôtre aujourd’hui en Occident. Pour autant l’inconscient étant irrémédiablement humain, les voies d’allégement ne sont pas prêtes de disparaître et avec elles leur cortège d’élaborations analytiques à la neutralité illusoire.
Le raid est le reflet miroitier du fonctionnement cérébral, Dumé explique que l’hallucination psychotique, lorsque notre psychisme, n’est pas verrouillé par un fonctionnement surmoïque. L’état de veille est censé filtrer la pulsion de vie de l’individu pour n’en laisser s’exprimer que la partie compatible avec le groupe et sa culture.
Il y a aujourd’hui des ratés d’ensemble sans doute parce que le vivre ensemble ne représente plus l’élément sécurisant dont nos générations ancestrales et plus récentes avaient besoin. Nous ne sommes plus en danger, au quotidien, les mammouths se sont éloignés et lorsque la nature nous renvoie à notre faiblesse, par une de ses catastrophes, brutalement, la peur refait surface, l’entraide aussi et peut être bien que le surmoi fort redevient acceptable, n’oublions pas que la première élaboration de cette instance se fait dans la peur de la disparition maternelle et de son aide vitale.
