Piaget emploi le schème comme un ensemble organisé de mouvements, comme c’est le cas de la succion (tourner la tête vers la tétine, l’attraper, sucer, déglutir). Ces schèmes vont évoluer au fur et à mesure que l’enfant va grandir, pour lui apporter des connaissances visant à ajouter à ces schèmes, des actions supplémentaires (lorsque les premiers seront devenus des réflexes et des automatismes).
L’enfant va donc enrichir le schème d’opérations complémentaires pour une meilleure adaptation. Lorsqu’on lui présente une cuillère, il doit faire preuve d’adaptation car il n’arrivera pas à sucer (nouveaux mouvements des lèvres). A la base, les réflexes de succion sont innés, et deviennent modifiables pour l’adaptation. La diversification alimentaire sera un besoin vital pour l’enfant car il ne pourra pas tout le temps se nourrir de lait. Il n’existe pas une liste de schèmes, étant donné que leur nombre est infini (répertoire nourri avec l’expérience comme conduire, faire les comptes …).
Le principe de plaisir joue un rôle dans cet investissement et les schèmes vont être stockés quelque part, dans la conscience. Par exemple, le conscient contient la réflexion. Le préconscient est quant à lui le siège de la mémoire à laquelle j’ai accès, donc je vais pouvoir puiser des souvenirs et connaissances préalablement acquises. L’inconscient est lui-même composé de souvenirs, qui souvent, sont traumatisants et inaccessibles pour l’individu. Les expériences vécues sont envoyées sous forme de données dans l’inconscient ou dans le préconscient. Il y a un sens du monde extérieur à l’inconscient. Lorsque l’enfant va expérimenter, les informations stockées seront réquisitionnées et émergeront en tant qu’actions acquises. Le long terme des acquisitions dépend de la fréquence de leur sollicitation.
La psychanalyse permet alors d’avoir une lecture plus complète de notre inconscient. De quelle manière ? Cette thématique sera abordée par l’EFPP.