Freud distingue les perversions d’objets et de buts. Les premières concernent les situations où l’autre provoque une attirance sexuelle particulière telle que l’inceste, l’homosexualité et la pédophilie. Les secondes concernent les perversions de but telles que le masochisme, le voyeurisme, et se caractérisent par un acte particulier qui génère la satisfaction sexuelle.
Les perversions dépendent d’une évolution perturbée du développement libidinal mais inverse de celle que l’on retrouve dans la névrose. Dans la perversion, certaines pulsions spécifiques n’ont pas été refoulées alors que dans la névrose, le refoulement excessif de ces mêmes pulsions implique la réapparition de ces pulsions dans les symptômes.
La perversion correspond à une mise en place dans laquelle une composante partielle du plaisir préliminaire devient le moteur de l’orgasme et non pas ce qui permet l’augmentation de l’excitation.
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