Gilbert, 28 ans, est le deuxième de dix enfants. Son père, ouvrier dans le textile, est décrit par lui comme « une sale brute qui ne tapait que sur la tête ». La mère, toujours malade, devait, d’après Gilbert, être sadique puisqu’elle n’intervenait pas. Il ne manifestait aucune affection pour ses frères et sœurs sauf la dernière âgée de 10 ans.
Dès la petite enfance, il tue des animaux. Il ne les torture pas, mais il aime les tuer. Quant à 7 ans, son père, qui a été mordu par un chien, lui donne l’ordre de l’abattre à coup de hache, il obéit avec plaisir. Vers 10 ans, il va à l’abattoir « pour voir tuer les bêtes » et insiste tellement qu’on lui permet un temps d’en assommer quelques-unes.
Il aurait voulu être chirurgien ; quand il avait un accident, il s’intéressait à la façon dont on le recousait. Il aurait même une fois refusé une anesthésie locale « pour bien sentir la douleur ».
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