La satisfaction génitale s’accompagne encore dans l’adolescence d’éléments négatifs : ambivalence des émotions, culpabilité liée à la masturbation, caractère incestueux des fantasmes, nature narcissique de l’amour et tendance à l’identification de l’objet.
Le désappointement réactionnel post coït apparaît durant l’adolescence beaucoup plus souvent que ce n’est le cas plus tard. L’impulsion en vue de la satisfaction génitale étant alors due principalement à l’importance toute narcissique attribuée à la virilité, plutôt qu’à la force de besoins génitaux.
On observe qu’un adolescent qui investit sa libido toute entière dans la satisfaction génitale, brulant son énergie pendant une trop longue période, souffre en ce qui concerne sa capacité de sublimation qu’il peut ne pas recouvrer pleinement durant son processus de maturation.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.