S’il est vrai, comme le pense Sigmund Freud, que « la satisfaction au sein reste le prototype inaccessible de toute satisfaction ultérieure », on ne peut cependant en conclure que ce bonheur des premiers mois soit parfait et sans mélange.
Son intensité, sa plénitude, son excès même, ne le rende que plus fragile et plus soumis aux vicissitudes internes et externes qui peuvent à tout moment l’affecter. Mélanie Klein insiste sur la précarité extrême de la position infantile pendant la période de succion.
Karl Abraham soulignait déjà le « renoncement au plaisir originel de succion » inscrit dans le développement du nourrisson comme une exigence interne de dépassement qui marque cette première forme de plaisir. D’après lui, l’apparition des dents tout d’abord, favorise le passage assez rapide du plaisir de sucer au plaisir de mordre.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.