Chez les patients limites, la fréquence de passage à l’acte aboutit à une vie sociale et affective souvent chaotique. Toutefois, à l’opposé à cette instabilité de base, il existe fréquemment un secteur relationnel où le patient se montre soumis et obéissant, à l’image d’une relation enfant parent.
Cette relation d’apparente soumission bascule avec facilité dans un rapport inverse si l’autre ne répond plus aux attentes et aux espoirs du patient. Nous sommes alors confrontés aux mécanismes d’idéalisations primitives et à son complément la dévalorisation. Ce type de relation s’observe particulièrement dans le rapport que le patient limite entretient avec l’alcool ou la drogue.
La dépendance à ces produits apparaît souvent dans un contexte impulsif avec une sorte d’idéalisation de cet état, en même temps que l’agressivité retournée sur le sujet lui-même se laisse aisément percevoir.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.
