Les facteurs de stress que Jean connaît principalement sont les gestes les plus anodins, comme le simple fait de parler à la caissière, les réunions avec les collègues, les regroupements de personnes, les liens socioprofessionnels (avec des personnes qu’il connaît), et surtout les prises de parole. Il a accepté de participer à un groupe de parole mené par le thérapeute, après plusieurs mois à lui en avoir parlé, en prenant le soin de mettre la chaise le plus près de la porte. Ceci était son comportement au début de sa thérapie, alors que maintenant il prend la parole devant tout le monde et donne des conseils.
Le diagnostic du thérapeute a été basé sur les pathologies des enfants. Le praticien a posé le diagnostic sur lequel Jean a connu l’angoisse de perdre sa maman, d’où la résistance à dormir seul et à rester seul. Mais en tant que préadolescent, il avait du mal à rester seul dans la salle de bain, ne serait-ce que le temps de se laver. Finalement il serait atteint de TAS (trouble de l’anxiété de séparation), autrement dit la phobie sociale.
La prévalence de l’anxiété sociale est de 2% dans la société. La présentation à autrui, la rencontre avec une personne d’autorité (aller chez le médecin), les contrôles de police, téléphoner ou répondre au téléphone, voire consulter sa messagerie, manger avec des personnes inconnues, être esseulé, ou être dans un endroit bondé de monde, sont des situations ultra anxiogènes qui créent beaucoup d’angoisse.
La suite de l’analyse sera donnée aux stagiaires inscrits à une formation quelle qu’elle soit, au sein de l’EFPP.
