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Distinction entre le sociophobe et l’agoraphobe

Le sociophobe se distingue de l’agoraphobe, en particulier par le fait que l’évolution est toujours continue chez le sociophobe, alors qu’elle est continue mais souvent phasique chez l’agoraphobe. Le sociophobe répond de manière constante alors même que l’objet contra-phobique n’existe pas. L’agoraphobe révèle des réponses fluctuantes, et cherche le soutien de personnes proches de lui, envers qui il a confiance, pour avoir le rôle objet contra-phobique. L’agoraphobe est moindre comparé à un TAG (trouble anxieux généralisé). 

La partie la plus sévère liée au trouble de la timidité, est bel et bien le TAS. Il existe un continuum de la timidité à la personnalité évitante. L’intensité est plus faible pour la simple timidité, bien qu’elle puisse être légère à sévère. Intervient ensuite le trouble d’anxiété sociale (TAS), puis la personnalité évitante (intensité maximum). Le DSM 5 permet de visualiser et d’avoir un repère clinique. L’échelle de Liebowitz est transposée de la version américaine à la version française, et elle permet d’avoir un changement au niveau de la question 21, concernant la drague d’autrui, qui serait une performance pour les américains. 


Voici quelques critères d’analyse de cette échelle diagnostic

– Téléphoner en public
– Participer au sein d’un petit groupes
– Manger dans un lieu public  – Boire en compagnie dans un lieu public
– Parler à des gens qui détiennent une autorité
– Jouer, donner une représentation ou une conférence
– Aller à une soirée
– Travailler en étant observé
– Écrire en étant observé
– Contacter par téléphone quelqu’un que vous ne connaissez pas très bien
– Parler à des gens que vous ne connaissez pas très bien
– Rencontrer des inconnus
– Uriner dans les toilettes publiques

Cette thématique sera abordée par la formation de psychopraticien de l’EFPP.


La suite des critères sera donnée au cours des cas cliniques proposés par Mme Sergeant, psychothérapeute et conférencière au sein de l’EFPP.