Les rapports sexuels entre enfants très jeunes, surtout entre frères et sœurs, sont un fait courant. Ces enfants y sont poussés à la fois par leur besoin libidinaux, que ravivent les frustrations œdipiennes, et par l’angoisse qu’ils éprouvent devant leur situation anxiogènes les plus profondes. En effet, ces activités en plus de satisfaire la libido offrent un démenti aux craintes liées à l’acte sexuel.
On a souvent observé l’heureuse influence que subissent les relations objectales de la petite fille et son évolution sexuelle quand ses premiers partenaires prennent figure d’objets secourables.
Le fait d’avoir eu dans ses premières années des rapports sexuels avec un frère, ou un substitut fraternel qui lui ait vraiment apporté affection et protection, compense certaines situations œdipiennes résultant d’une crainte excessive des parents et de facteurs extérieurs.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.