Lorsque les premières manifestations de l’identité sexuelle peuvent être mesurées, il apparaît alors qu’elles correspondent à la féminité. C’est tout ce que l’on sait pour le moment. Nul n’a encore pu examiner, ni de loin ni de près, ce qui se passe au cœur de cette symbiose.
En ce qui concerne le rôle de l’angoisse de symbiose dans l’apparition de la masculinité, il suffit de dire que le désir de retourner à un état de fusion totale avec la mère, désir bien connu des analystes, reste la base permanente de la structure du caractère.
Selon ce que vit l’individu après la petite enfance, ce désir peut devenir un foyer plus ou moins marqué de fixation pour la régression. Ce qu’il faut souligner là, c’est que cette régression s’accompagne souvent de ce que Sigmund Freud a appelé »homosexualité » et qui peut être désigné comme une »tendance transsexuelle ».
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.
