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Une femme psychiquement fragile qui accepte les actions d’un mari pervers

Lors de son arrivée au cabinet, une patiente demande au thérapeute à ce que “ça aille vite”. Elle dit qu’elle doit quitter son mari pervers et trouver un appartement sur Paris, pour ne surtout pas qu’elle ait besoin de retourner chez sa mère : “trop prenante”. Angélique conscientise donc qu’elle a subi de la maltraitance psychologique, ce qui est très important dans son processus de réparation.

Le comportement de son mari l’aide beaucoup à initier le divorce. Elle ajoute qu’il continue à mal lui parler, et à tenter de lui faire peur. Il l’aurait même violemment bousculée lorsqu’elle lui a dit qu’elle ne l’aimait plus. Malgré cette peur, elle est de plus en plus déterminée à le quitter. Son mari l’accuse de plus d’avoir un amant, ce qui est totalement aberrant, alors même que c’est lui qui trompe Angélique depuis des années : c’est la projection. Enfin, la patiente est sans cesse questionnée par son mari. Ceci à contribué à lui faire comprendre qu’il faut que cette situation s’arrête. 

Un week-end en compagnie de leur fille et de son a permis ce retournement de situation, en faveur du divorce. De ce fait, la fille d’Angélique a même donné les coordonnées d’un avocat à sa mère, et ne souhaiterait plus revoir son père. Pour autant, la patiente se sent fragile, malgré tout le soutien de sa fille, alors qu’elle se sent bien quand il n’est pas là, ce qui est assez rare. En effet, même en cas d’absence, il hante ses pensées. 

La thérapie de la patiente mène rapidement à un parallèle entre son futur ex-mari et sa propre mère : tous deux toxiques. Tout l’enjeu est de la soutenir et de lui faire comprendre le parallèle qui régit pathologiquement son fonctionnement depuis des années : en l’occurrence sa mère et son mari ont la même emprise sur Angélique. Elle est comme emprisonnée entre ces deux personnes. 

Son mari est quant à lui, un pervers. Il traite l’objet comme un ustensile. Il se fait valoir au dépit d’autrui : ceci permet de reconnaître l’organisation perverse. L’objet de la perversion narcissique est pour ainsi dire « indispensable », et seuls les contours sont reconnus alors que la réalité interne ne l’est pas. On se rappelle, que lors de la première séance, Angélique était justement confuse et perdue.

Pour avoir l’occasion d’échanger directement avec le thérapeute qui a eu affaire à cette patiente, il faudra se connecter au moment des visios en direct, proposées sur la plateforme de cours de chacun des stagiaires EFPP.