Il est certain que non seulement l’apport de nourriture et les actes de la mère sur l’enfant de quelques semaines à quelques mois, mais aussi les mimiques et les gestes de celle-ci en tant qu’exprimant des affects même quand ils ne lui sont pas adressés, ont un effet sur ses sens, sa motricité, c’est-à-dire sur les ébauches constituant l’infrastructure du Moi.
Sigmund Freud a fait remarquer que les paroles que l’enfant prononce quand il commence à parler lui ont été d’abord véritablement mises dans la tête. Au début, effectivement mû par la mère et ses actes, il ne peut ni choisir ses réponses, ni les suspendre ou à un faible degré.
Plus tard on devra l’inciter, le solliciter puis le commander ou le prier. Sa sensibilité est également livrée à la mère et il ne peut soustraire à l’empreinte du style de comportement et de sentiments de celle-ci.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.
