Le titre de psychopraticien n’est pas encadré juridiquement. Il y a malgré tout un certain nombre de règles à respecter pour protéger la vie privée des patients. Les formations proposées par l’EFPP sont ainsi fondées sur les grands principes qui régissent le métier de psychologue.
Un praticien en psychothérapie pourra, peu importe son titre, traiter des problématiques infantiles. Bien que recevoir des mineurs n’est pas une priorité chez tous les thérapeutes, il est important d’y être formé, car un parent qui consulte aura certainement des interrogations quant à sa progéniture (interrogations auxquelles le psychopraticien devra répondre). Aborder les problématiques infantiles est dès lors important pour qu’ils aient leur propre place dans la société, dans le système familial, dans le milieu scolaire, mais surtout pour qu’ils s’approchent au plus de l’équilibre psychologique. Rappelons que la souffrance d’un enfant à un instant T, bien que ce dernier soit furtif, s’observe aussi à l’âge adulte.
Les thématiques axées autour de la sécurité de l’enfant, de sa bonne santé psychique, de l’investissement familial, d’un éventuel signalement, doivent être traitées au cours de n’importe quelle formation certifiante et professionnalisante. Les droits de l’enfant, son intérêt supérieur et sa prise en considération, tout comme l’autorité parentale, pourront figurer dans les enseignements.
Sans s’improviser juge ou avocat, connaître la législation propre à son domaine d’exercice est inévitable. Cela évite bien des désagréments en cas de litige avec un patient. Il peut être intéressant de s’informer des articles 19 de la Convention des droits de l’enfant, et des articles 223-6 et 434-3 du code pénal. De plus, l’article L.112-3 du code de l’action sociale et des familles vous donnera des informations quant à la protection de l’enfance.
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de praticien en psychothérapie.
